E.T. arrive... [ 100% Terminé ]

je crois que je vais devoir imposé des limites de lignes maximales...

@___@ *a mal au yeux alors qu'il y a même pas encore l'histoire...*

Je crains le pire pour l'histoire >< !!!

*vois des ligne blanche partout maintenant, surtout en fermant les yeux...pis à du sortir ses lunettes...*

Et bien alors, Kamijo, ta vue baisse? L'âge se fait sentir?

*S'en va en courant, craignant la vengeance du vampire* >.<"

Non, sérieusement x)...c'est à 50% terminé, Kamijo, y'a pas encor l'histoire *muwahaha* x)...

Si non, bienvenue =)

Je n'en attendais pas moins de ta part!
Mais je dois avoué que là....je suis choqué par la taille du caractère dont j'ai peiné a tout lire.
Il faut pensé au lecteur aussi un peu, très peu auront le courage de tout lire.
Suite à cela j'ai donc édité le mode de présentation.
J'invite tout le monde à aller le lire et tu sera la dernière personne à qui il ne s'appliquera pas ^^
donc tu peux laissé comme c'est.
Pour l'histoire c'est toi qui vois XD

Bon, bon, voilà la suite et la fin, mon histoire

Ethan ne parvenait pourtant pas à se calmer. Il avait quitté son appartement de Flushing la veille et dormait pour cette nuit dans un hôtel miteux près de l'aéroport de Londres où il prendrait son avion pour Tokyo en fin de matinée le lendemain. Lui qui n'avait peur de rien se retrouvait à ne pas trouver le sommeil alors que ce ne serait qu'une simple présentation d'un nouvel enseignant aux élèves. À vrai dire, ce qu'il ne savait pas, c'est qu'il n'arrivait pas en cours d'année comme il le supposait depuis qu'il avait rencontré un homme un peu louche venu lui proposer un poste dans le dernier lycée ouvert, lui croyait qu'il prendrait ses fonctions dès son arrivée, qu'il serait confronté à une réunion de toutes âmes qui vivent dans l'établissement et serait forcé de s'y présenter. À cette simple idée, il ressentait une chose tout à fait nouvelle pour lui, et fort peu agréable, en d'autres termes : le trac. Ethan, la demi-star de rock raté, le fils du docker, le jap', l'anorexique, le drogué, l'extra-terrestre, le tout ça de Fleshing incapable d'être zen devant plus d'un millier d'étudiants. Le plus étonnant étant qu'il soit, lui, l'enseignant. Qui y aurait cru ?
En simple boxer sous le drap rêche du lit, Ethan cherchait le sommeil et oscilla entre cauchemar, rêve et réalité.
{dream}
Devant une demi-dizaine de milliers d'yeux, il se retrouvait debout sur une chaise pour atteindre le bord de la chair et le micro posé là. Les rires moqueurs fusaient, même les autres professeurs tous plus laids les uns que les autres le regardaient avec pitié. Ethan bouillonnait de colère.
Zen vieux con, Z-E-N !
« Je m'appelle Yamada Ethan Tetsuya, je serai votre professeur de composition mélodique cette année. »
Des rires éclatèrent et le directeur (au visage aussi flou que ce qui n'aurait pas dû l'être) se racla la gorge comme pour demander plus.
« J'ai... 28 ans et je viens de Londres. »
Nouveau raclement de gorge. Ethan se sentait un peu mal là.
« Je... suis né à Londres, dans le quartier de Fleshing. »
Estimant que les gens n'avaient pas à savoir que son père était polygame car adepte des traditions malaisiennes malgré ses origines japonaises et que sa mère était seulement sa troisième épouse et pas la dernière, il continua.
« Je suis fils unique. »
Inutile de dire aussi que son père avait tué tous ses enfants sous l'emprise d'une crise de panique et était allé au poste de police pour le crier aux officiers. Ethan avait donc été considéré comme mort alors qu'il était juste en train de se faire tabasser par des anglais à la sortie du lycée. Finalement, son père l'avait oublié, simplement. Il fut condamné à mort pour 9 meurtres prémédités, la crise de panique ne passant pas quand, en plus, on a consommé des stupéfiants. Cela dit, vu que son paternel en consommait tout le temps, ce ne devait être réalistement que la crise de panique qui l'avait fait tuer 9 enfants de 7 mois à 19 ans, Ethan n'en n'ayant encore que 16.
« J'espère que vous n'aurez pas de problème pour comprendre mon japonais un peu rouillé. »
Les rires fusèrent à nouveau. Foutue sincérité. C'est fou comme les rêves peuvent être haïssables et nous représentent peu. Le directeur s'approcha d'Ethan et lui glissa à l'oreille qu'il était une tradition dans l'établissement de raconter sa vie. Deux yeux en bille lui offrirent une réponse muette avant de se tourner vers l'assemblée étrangement silencieuse. À croire qu'ils tendaient tous l'oreille !
« Ano....... »
Ethan eut soudain la sensation d'être pris dans un tourbillon et il se met à parler de lui comme s'il n'était pas lui. C'était extrêmement désagréable, le rêve dérangeant se transformait en cauchemar.
« Après l'exécution de mon père ma mère est allée vivre chez son frère qui s'en servait de femme de ménage. J'ai découvert la musique à 14 ans. Le rock commençait sa lente et inexorable apogée, la guitare électrique faisait fureur, et en travaillant dans l'entreprise d'import-export que possédait encore mon père, je me faisais quelques sous. Ma première guitare fut une Fender Telecaster d'occasion, plus de 500$, elle était abîmée. J'ai joué dessus jusqu'à ce qu'une vieille femme ne trouve mes doigts habiles et m'oblige à suivre ses cours de violon. Elle était riche, habitait à deux pâtés de maison de chez mon oncle et c'est lui qui m'envoyait là-bas en espérant qu'elle meurt vite pour récupérer son héritage. Elle a failli mourir plusieurs fois, et j'ai jamais dit à mon oncle que c'est moi qui l'avait sauvé à chaque fois. Si bien qu'à sa mort, j'héritais puisqu'elle avait jamais eu d'enfant, mais mon oncle était déjà six pieds sous terre à cause d'un accident de voiture et j'avais 22 ans. De quoi faire ce que je voulais de cette fortune. »
Il reprit son souffle en revoyant le visage de cette vieille fripée qui n'hésitait pas à le frapper avec une ceinture de cuir lorsqu'il maltraitait les cordes de son violon comme il le faisait avec sa Telecaster. Mais il avait toujours préféré ça au regard vide de sa mère et aux coups de poings de son oncle. Cette vieille lui avait appris la musique aussi, et pas mal de leçons de vie. Elle était morte dans ses bras, en s'étouffant dans sa salive, rien de glorieux, mais la fortune de millions de dollars, il lui en reste encore.
« J'étais mauvais en classe avant de me mettre au violon. Après ça je faisais le minimum pour passer les échelons. Au lycée je fréquentais des métaleux un peu bidons, c'est pas le quartier asiatique qui m'offrirait des gars solides avec qui monter un groupe. Alors en allant à l'université j'ai sorti ma mère de l'hôpital où elle s'était retrouvée après l'accident mortel de mon oncle et j'ai emménagé avec elle dans un studio. Moi dans le salon, j'lui laissais la chambre. Je savais déjà qu'elle était pas comme tout le monde, je fermais juste les yeux et je prenais soin d'elle. »
Ce ne pouvait être qu'un rêve pour que près de quatre mille étudiants restent silencieux à écouter un nain angloasiatique leur raconter sa vie. Pourtant il continua et Ethan avait envie de se botter lui-même le derrière.
« J'ai fait des études de management. Je travaillais toujours dès que je pouvais dans l'entreprise d'import-export. Le patron était un ancien ami à mon père et me portait bien plus de respect qu'à mon paternel, il estimait que j'avais hérité que de ses qualités. Je sais pas trop si c'était un compliment, s'il voulait dire par là que j'avais pas grand chose. M'enfin les employés me voyait comme le futur patron et quand l'autre est mort écrasé par un contener, à 25 ans, j'suis devenu patron à sa place. J'ai arrêté les études bien sûr, et puis ma vie d'étudiant m'avait ouvert les portes de la félicité entre-temps. « Sex, drugs and Rock'n'roll » vous connaissez ? Cette phrase aurait pu être inventée pour décrire mon train de vie à l'époque. »
À partir de là, Ethan n'avait jamais parler de sa vie à personne et les seuls gens au courant avaient autant intérêt que lui à se taire. Même s'il était conscient que ce n'était qu'un rêve une part de son esprit se mit à paniquer à l'idée que tout soit révélé un jour.
« J'ai rencontré des garçons de mon âge, on se camait ensemble, on jouait de la musique ensemble. « White Wings are lies » était le nom de notre groupe. C'est nul dit comme ça, mais y'a du sens plus tard. Mon tatouage dans le dos vient des un an du groupe. Y'avait Tom à la guitare et au chant, Josh à la batterie et Andrew à la basse. J'avais même réussi à intégrer du violon dans quelques compositions. Et puis y'a eu cette fille, elle était sortie avec le plus vieux de mes demi-frères, avant qu'il se fasse tuer par mon paternel. Elle avait continué à me tourner autour, mais une catin comme ça, profiteuse, non merci. Katline qu'elle s'appelait. Elle a d'abord fait la mule pour quelques doses qu'on voulait se procurer, puis elle a réussi à coucher avec chacun des membres. C'était notre mauvaise période, musique pourrie, ambiance pourrie. Puis elle a disparu pendant 2 ans. Nous avions gagné en popularité pendant ce temps. »
Ethan s'arrêta dans son rêve, presque étonné de ne pas mentionner sa première relation avec un garçon, Tom pour être précis. Histoire d'alcool d'abord, puis histoire tout court dans une Angleterre en pleine crise « gay ».
« Katline est revenue avec un gangster, un salaud qui abusait d'elle physiquement et moralement. Il a voulu mettre la merde dans notre groupe parce qu'il aimait pas le rock. Ça a mal fini. »
Le cauchemar aurait été trop violent s'il avait dit ce qu'il s'était passé. Le vol de la came du gangster par Josh et Andrew. Tom qui les avait grillé, Katline qui entrait avec son connard en colère et ses sbires armés. La cave transformée en piscine de sang, Katline en cerise sur le gâteau avec son trou dans la tête. Et Ethan, indemne au milieu de tout ça à recueillir des mots d'amour d'un Tom à l'agonie.
« J'ai fait de la prison pendant un an. Je faisais de la percussion sur les barreaux et les instruments de muscu pour pas oublier la musique. Je suis passé pour une tapette pendant un temps puis on m'a classé cannibale. J'suis sorti vite heureusement. Une chose est restée de ma jeunesse : cette foutue entreprise d'import-export de mon père. Même après un an de taule je la récupérais très vite et la fit fleurir. Entre-temps on m'apprenait ce que j'avais toujours su quelque part, ma mère était atteinte d'une maladie psychiatrique. J'avais 30 ans, une mère à interner, aucune famille sur qui compter et rien d'autre que cette entreprise. J'ai repris la musique, comme support pour quelques groupes que je connaissais. Je donnais des cours de violon dans mon quartier aussi. Et puis une de mes activités favorites : la drague en boite de nuit. Mon but n'étant pas de coucher avec quelqu'un, juste de séduire, captiver l'attention d'une personne l'espace d'une soirée voir un peu plus. Mais jamais de relation durable, je fais bien trop peu attention aux autres pour ça. Par exemple il y a eu Julia, cette italienne... »
{end of dream}
Ensuite son monologue en songe continua sur quelques-unes de ses conquêtes, puis la façon dont il avait vécu les grands changements ou événements du monde ou de la musique. Mais le corps du futur professeur était enfin arrivé à ses limites, le whisky ingurgité plus tôt dans la soirée effectuant son office il engourdi l'esprit agité par l'inquiétude et Ethan s'endormit comme un gros bébé jusqu'au lendemain. Le lendemain… Le départ pour Tokyo.

Grand départ, aussi grand arrivé, Cela faisait tout de même un certain moment qu’Ethan avait mit les pieds sur les terres nipponnes. Et comme dans son foutu rêve, son accent japonais gauche fit rire plusieurs. Que c’était gênant… mais, il n’en faisait rien sauf bouillir intérieurement. Oh ! Du nouveau ! Ethan qui se contrôle… C’est du joli~ Mais bon, il devait bien apprendre à se contrôler s’il devenait professeur d’autant d’élèves… uu’ Justement, 1 mois à peine qu’il était arriver à Tokyo, il entrait en tant que prof de compo’ musicale à l’école des art de la scène de Tokyo, une grande école. Mais, il y fut professeur que pour un an… Pourquoi juste un an ? Parce qu’il mourut un soir.